Avantages de révéler sa neuroatypie
Évaluer la compréhension de l'interlocuteur : Cela permet de voir si le recruteur est ouvert à la neurodiversité ou s'il manque de compréhension sur le sujet. Cela peut éviter de perdre du temps dans un environnement où l’on ne se sentirait pas à l'aise.
Mettre en place des adaptations : Le recruteur pourrait être en mesure de proposer des ajustements pour répondre à vos besoins spécifiques.
Transparence et honnêteté : En parlant ouvertement de vos troubles, vous montrez votre volonté d’être franc, ce qui peut instaurer un climat de confiance.
Montrer votre résilience : Expliquer les défis que vous avez surmontés démontre votre capacité à persévérer face aux obstacles, un atout précieux dans le monde du travail.
Sensibiliser à la neurodiversité : Partager votre expérience peut contribuer à sensibiliser les employeurs, ouvrant la voie à un environnement plus inclusif.
Réduire le stress : Éviter de dissimuler sa neuroatypie peut diminuer le stress lié à la nécessité de cacher ses difficultés.
Il est important de présenter votre situation de manière positive, en montrant que vous trouvez des solutions à chaque défi. Vous pouvez valoriser vos réussites, ne soyez surtout pas négatif.


LES ENTRETIENS D´EMBAUCHE
Ce thème est un peu différent des autres, car ici, vous ne trouverez pas de réponse unique sur la question de révéler ou non ses troubles dys lors d’un entretien d’embauche. Au lieu de cela, vous découvrirez plusieurs témoignages de personnes dys qui partagent leur expérience, avec ou sans divulgation de leur neuroatypie. Dans cette rubrique, nous abordons les avantages et les inconvénients de cette démarche.
Ces avis sont entièrement personnels, et il est tout à fait légitime de ne pas être d’accord. L'objectif est d'offrir une base de réflexion à chacun. N’hésitez pas à partager vos propres idées ou solutions !
Avantages de ne pas révéler sa neuroatypie
Éviter les préjugés : Les troubles dys sont encore mal compris, et certains recruteurs pourraient avoir des idées préconçues. Ne pas les mentionner peut réduire le risque de discrimination.
Se concentrer sur ses compétences : Si votre travail ne fait pas ressortir vos difficultés, il est possible que votre neuroatypie passe inaperçue.
Maintenir le focus sur vos qualifications : En évitant le sujet, l’entretien reste centré sur vos compétences et expériences, sans risque de focalisation sur les "limites" perçues.
Préserver la vie privée : La neuroatypie relève de la sphère personnelle. Vous n’êtes pas obligé de la divulguer si cela ne nuit pas à votre performance.
Éviter les malentendus : Mentionner une neuroatypie peut laisser croire que vous allez demander des adaptations spécifiques, ce qui peut être perçu comme une contrainte. En ne le disant pas, vous évitez ce type de préoccupation.
Conclusion :
Le choix de parler ou non de sa neuroatypie dépend de nombreux facteurs, tels que le type de poste, la culture de l'entreprise, et vos besoins spécifiques. Il peut être utile de se renseigner sur l'entreprise au préalable, pour voir si elle est ouverte à la neurodiversité et aux aménagements. Cela vous permettra de prendre une décision plus éclairée. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, cela dépend de vous.
Si vous souhaitez en parler librement, c'est tout à fait acceptable. L'important, c'est que vous soyez en paix avec vous-même, que vous décidiez de partager ou non

